Les différentes facettes du soin

Dans cette période duelle et clivante que nous traversons, nous sommes nombreux à nous demander comment aborder les soins du corps et de l’esprit.

D’un côté, certains ne jurent que par l’utilisation des médicaments et de la médecine conventionnelle alors que d’autres se tournent vers des médecines plus naturelles avec parfois une vision dogmatique et jugeant de la médecine occidentale.

En préambule à tout ceci, nous devons clarifier ce que nous soignons même si, bien entendu, dans le vivant tout est en inter-relation. Les trois couleurs de l’alchimie parlent du corps matière, du corps énergie et de l’esprit (au sens spirituel).

Dans la médecine occidentale: le corps est dissocié de l’esprit qui serait géré par le cerveau par des processus électriques et biochimiques. L’âme est placée à côté du corps et de l’esprit sans véritable lien.

Dans la médecine Ayurvédique: il est décrit sept corps: le corps physique (la matière), le corps éthérique (corps d’énergie), le corps émotionnel, le corps mental puis trois autres corps dits spirituels.

Dans la Médecine Traditionnelle Chinoise: le jing de la mère rencontre le jing du père au moment de la conception pour créer le jing de l’enfant stocké au niveau des reins et responsable du développement et de la croissance. Le shen (esprit) rentrera dans le jing au moment de la naissance et est stocké au niveau du cœur.

Chez les guérisseurs philippins: il existe trois corps: le corps physique (regroupant le corps matière et le corps éthérique), le corps de l’esprit (regroupant le corps émotionnel et le corps mental) et enfin le corps de l’âme.

En revenant aux concepts de l’alchimie, je vous propose d’étudier d’abord les soins s’adressant au Corps Matériel puis de s’intéresser au Corps de l’Énergie et enfin d’aborder le Corps Spirituel.

Les soins du Corps Matériel:

Notre corps matériel nait de la rencontre de deux cellules, du masculin et du féminin. Nous portons à l’intérieur de nos cellules nos programmes de vie et de santé par l’intermédiaire de l’ADN et de la génétique. La Terre, par ce que nous mangeons, assure notre croissance et notre développement. Notre corps porte en lui la mémoire de notre lignée généalogique et de nos différentes expériences de vie. Combiné avec nos émotions, le corps est capable d’exprimer des maux avec une certaine symbolique que de nombreuses écoles ont étudiée. Notre enveloppe charnelle est également l’interface entre des émotions refoulées et un mental trop identifié et rigide.

Le corps est constitué d’organes et de cellules. Chaque cellule vibre à une fréquence particulière dans le corps. De nombreux chercheurs ont étudié ces fréquences d’un état de santé et également les fréquences pathologiques. Une approche biophysique du soin est particulièrement développée en Russie et en Allemagne. Les thérapies par ondes magnétiques pulsées, par ondes électro-magnétiques, par rayonnement photonique et par ondes scalaires sont en plein développement. Ces thérapies sont intéressantes car elles semblent être dénuées d’effets indésirables contrairement à la médecine biochimique des médicaments classiques.

Hippocrate disait jadis « Que ton aliment soit ta seule médecine » et « c’est la nature qui guérit les malades ».

Nous assistons dans les pays occidentaux à une explosion de maladies auto-immunes et de cancers comme si notre système immunitaire n’était plus en mesure de nous défendre correctement. Il est vraiment temps que nous nous intéressions à ce qui agit sur notre système immunitaire et, bien entendu, l’alimentation en est une donnée primordiale.

Il n’est pas possible de recommander une alimentation type pour toute une population car nous sommes extrêmement différents les uns des autres. L’Ayurveda (médecine indienne) a identifié des doshas: les vatas, les pittas et les kaphas avec une alimentation propre recommandée à chaque dosha.

En guise de commencement, nous pouvons noter l’importance de promouvoir l’allaitement maternel en permettant notamment l’assimilation pour le nouveau-né d’anticorps maternels lui permettant de mieux lutter contre les agents infectieux et éviter au maximum la prise d’antibiotiques. Des études ont révélé que la prise d’antibiotiques la première année de vie occasionnait des déséquilibres à vie du microbiote intestinal.

Parmi les règles universelles de l’alimentation, il est couramment établi que la diminution des apports en produits laitiers était bénéfique pour la santé que ce soit au niveau des intolérances digestives, d’un terrain acide ou de simples pathologies musculaires ou ligamentaires. Lors de ma formation en nutrition du sport, j’ai été surpris de découvrir des études où il était relaté que les pays où il y avait le plus d’ostéoporose étaient les pays où l’on consommait le plus de lait ou bien encore d’autres études faisant des liens entre lait et cancers hormono-dépendants (sein et prostate). Bien entendu, ces données ne sont pas à prendre au pied de la lettre car cela doit être évalué dans le contexte de la population étudiée.

Ce qui fait également l’unanimité est une consommation excessive de sucres qui agit comme un « véritable poison » dans l’organisme. Un stockage sous forme de triglycérides va se faire dans le foie et dans les vaisseaux exposant à des maladies hépatiques et cardio-vasculaires. Le pancréas est mis à mal par des sécrétions importantes d’insuline avec un risque de diabète. De nombreux travaux font également le lien entre le sucre et les cancers. C’est dans ce sens que se développent différents jeûnes thérapeutiques car les cellules cancéreuses sont très sensibles au manque de sucre. Les Allemands sont très en avance sur la France avec des hospitalisations remboursées pour faire des jeûnes thérapeutiques.

L’alimentation ultra-transformée est un vrai fléau pour la bonne santé avec des index glycémiques souvent élevés et l’utilisation de nombreux conservateurs aux effets indésirables parfois graves sur le cumul.

Sans rentrer dans un listing infini, nous pouvons souligner les liens entre le cancer du côlon et le jambon blanc contenant du E250 (sels nitratés), les pesticides et l’agriculture, le poulet et les infections urinaires et le problème des poissons avec le mercure (risque de troubles mnésiques).

Sans être alarmiste, nous pouvons conseiller une alimentation variée avec des fibres, locale et de saison car la terre sait exactement ce dont nous avons besoin à l’endroit où nous sommes.

L’autre volet important pour prendre soin de notre corps physique est la pratique d’une activité physique régulière et adaptée. L’activité physique, contrairement au sport, ne renvoie pas à une idée de performance et de compétition. Nous avons besoin de mettre notre corps en mouvement pour l’entretenir. Les tests physiques réalisés depuis 50 ans chez les enfants montrent une nette dégradation des performances sportives car nous sommes de plus en plus sédentaires.

Des études ont montré que faire 10000 pas par jour et réaliser 3 fois 20 minutes d’activité physique intense par semaine ou 5 fois 30 minutes d’activité physique peu intense diminuait de 50% le risque d’avoir un cancer ainsi que la mortalité à 10 ans.

En complément de l’activité physique, nous pouvons conseiller des exercices pour lutter contre l’ostéoporose (monter et descendre des escaliers) et des exercices d’équilibre (pour limiter le risque de chute). Une promotion efficace de la pratique du Taï Chi et du Qi Gong permettrait certainement de diminuer les dépenses de santé chez les ainés.

Enfin, dans le soin du corps, nous ne pouvons pas nous passer aujourd’hui de la médecine allopathique. Dans les maladies graves et les urgences, nous avons à notre disposition tout un panel de drogues qui permettent de sauver un grand nombre de vies. Quand j’ai commencé mes études de gastroentérologue, j’ai vu de nombreux très jeunes patients hospitalisés pour des poussées de maladies inflammatoires digestives très sévères. Le traitement de l’époque consistait à les laisser à jeun pendant 3 semaines et de les nourrir par voie intra-veineuse. L’arrivée de nouvelles molécules a révolutionné la prise en charge avec des résultats spectaculaires. L’effet adverse de cette efficacité thérapeutique est que la médecine a décidé de livrer un combat contre les maladies et a délaissé le terrain, les facteurs environnementaux et tout ce qui intervient dans la genèse de ces maladies. La lourdeur des effets indésirables de ces médicaments doit inciter à toujours peser le rapport bénéfice/risque même si parfois le corps est tellement malade que nous n’avons pas d’autre choix que de faire appel à ces thérapeutiques pour maintenir la santé voir la vie.

En résumé: soigner le corps matière c’est avant tout prendre soin de son assiette et de mettre en mouvement notre corps chaque fois que cela est possible. Dans l’état actuel des connaissances, nous avons besoin de la médecine allopathique dans les situations graves et urgentes même si le rapport bénéfice/risque doit être réévalué quand la phase aiguë est terminée.

Le Corps Énergie:

Albert Einstein et sa célèbre formule E= MC2 nous ont permis de retrouver les liens entre l’énergie et la matière entre un état vibratoire et un état corpusculaire. Pour beaucoup, le microcosme étant le miroir du macrocosme, nous pouvons émettre l’hypothèse qu’en agissant sur notre énergie nous pouvons influencer notre corps matière.

L’effet PLACEBO en est une parfaite illustration avec une efficacité de l’ordre de 30 à 40%. Notre conditionnement émotionnel et mental nous permet d’activer des processus d’auto-guérison dans le corps. A l’inverse, il existe l’effet NOCEBO: par exemple, les personnes qui lisent en détail les effets indésirables des médicaments auront davantage de réactions néfastes que les autres.

L’autre donnée intéressante nous vient de la théorie des fentes à électrons. En résumé, c’est l’observation qui conditionne le déplacement des électrons. Expliquer autrement c’est dire que c’est en focalisant notre conscience sur tel ou tel résultat que cela se produit.

Les médecines ancestrales ne localisent pas le siège de la conscience dans le cerveau. Le cerveau est en quelque sorte le tableau d’alimentation d’une maison qui permet d’avoir de l’électricité dans chaque pièce mais ce n’est pas lui qui produit l’électricité.

Ce corps énergie est donc lié au bon fonctionnement de notre état vibratoire et des interactions de ce dernier avec notre corps physique.

La bonne santé de notre corps physique et de notre état vibratoire est en lien direct avec la qualité de l’observation. Or, l’observation est de l’information qui est en résonance avec notre état de conscience. Pour le verbaliser plus simplement, nous pourrions dire que plus notre état de conscience est proche de notre être authentique plus notre état vibratoire est rayonnant et mieux se porte notre corps physique.

Agir sur la bonne information envoyée à notre corps revient à être conscient de qui nous sommes. Mais qu’est-ce que la conscience?

Les études en neuro-sciences estiment que nous avons environ 60000 pensées par jour et que seulement 5 à 10% de ces pensées sont conscientes. Notre quotidien et nos prises de décision sont donc conditionnés à 90% par des pensées inconscientes.

C’est dans l’enfance, en particulier jusqu’à 7 ans, que nous allons formater notre disque dur de la conscience en fonction des évènements de vie et surtout des interactions émotionnelles avec nos parents. Pour nous sentir aimés, nous allons accepter de porter des masques de personnalité qui nous éloignent de notre être véritable et développer des blessures émotionnelles de rejet, d’abandon, d’injustice, de trahison ou d’humiliation. Ces blessures vont s’accrocher à nous et conditionner le déroulé de notre existence.

Si par exemple je porte une blessure d’abandon, je vais avoir une dépendance affective, un besoin de me sentir aimé pour exister et, de ce fait, abandonner en partie mon libre arbitre ou ma faculté d’aimer pleinement ce qui me nourrit intérieurement.

Pour gagner en conscience, il est important de pouvoir réaliser ce travail d’introspection pour identifier nos vulnérabilités et nos croyances limitantes. Ce travail est intéressant pour mieux se connaitre mais n’est pas une fin en soi car le risque est de se perdre dans une analyse rigide du mental qui mène souvent à l’échec et à la culpabilité. Albert Einstein disait: « le mental intuitif est un don sacré et le mental rationnel est un serviteur fidèle. Nous avons créé une société qui honore le serviteur et a oublié le don ». Pour le dire plus simplement, cette introspection se fait avec le coeur et non avec la tête.

Parmi nos autres freins, nous rencontrons nos liens généalogiques et le lègue émotionnel transmis de génération en génération. La psycho-généalogie, notamment étudiée par les psychiatres, révèle l’influence de nos ancêtres sur l’épigénétique (facteurs influençant l’expression de nos gènes). En nous reliant à notre arbre généalogique, nous pouvons découvrir comment des poids ou des croyances limitantes semblent accrochés à nous et nous font vivre sans cesse les mêmes évènements.

L’autre façon d’agir sur le corps énergie est d’agir directement sur l’énergie.

Nous avons tous ressenti le poids en rentrant dans une pièce où l’ambiance était plombée, du bien-être dans des hauts lieux spirituels ou tout simplement une impression de puissance en assistant dans un stade à une compétition sportive à domicile.

Le japonais Masuro Emoto a démontré l’influence des émotions sur la structure des molécules d’eau et cela tombe bien car nous sommes constitués à plus de 70% d’eau.

Un autre élément remarquable est l’action des égrégores (formes pensées qui agissent sur l’énergie) jusqu’à avoir un impact sur la matière. Il suffirait d’une seconde pour qu’il n’y ait plus aucune guerre dans le monde si toutes nos énergies étaient alignées sur la paix. Mais que faisons-nous? nous jugeons en permanence tel ou tel fait et nourrissons sans vraiment le vouloir l’inverse de ce que nous souhaitons.

L’autre piège classique dans l’énergie est d’être « anti-quelque chose » car le résultat est le même en favorisant l’inverse de ce que nous souhaitons. Une de mes consultantes m’a indiqué il y a quelques années qu’elle allait fonder une association contre la lutte aux violences faites aux enfants (ce dont elle avait été victime). En discutant avec elle, cette dernière souhaitait de tout son coeur protéger les enfants mais elle nourrissait également de la rancœur envers les hommes violents et absents. En discutant avec elle, je lui ai suggéré qu’une partie de son énergie était détournée de sa quête et que faire une association s’intitulant œuvrer pour le bien être de l’enfant serait peut être plus juste. En la revoyant quelques mois plus tard, elle avait suivi mes conseils et son énergie était tout autre, totalement nourrit par le feu de son cœur.

De manière plus directe, il est possible d’agir directement sur nos structures énergétiques par notre mode de vie et notre alimentation. Il existe aussi d’innombrables techniques comme le magnétisme, le reiki ou les énergo-praticiens. L’acupuncture de la Médecine Traditionnelle Chinoise est très intéressante car elle cible des points d’énergie clés dans la logique des 5 mouvements qui animent le vivant (le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau).

Au total: retrouver notre être authentique nous amène dans un état de conscience qui harmonise nos énergies qui nourrissent notre corps physique et agir directement sur les énergies permet d’apaiser, de libérer et de nettoyer notre état être. C’est un cercle vertueux et complémentaire.

Le Corps Spirituel

J’ai longtemps hésité à parler de médecine spirituelle car plus j’en découvre plus je me sens petit. Les lignes qui vont suivre ne prétendent pas détenir la vérité. Il s’agit simplement de réflexions basées sur mes études et mes expériences.

Avant de parler de médecine spirituelle, nous devons clarifier certaines données.

Il me semble important de sortir de la représentation d’un Dieu masculin jugeant et culpabilisant exploité très largement par les religions. Par notre structure matérielle, nous sommes porteurs de limitations (compréhension, ego, peur de la mort…) et nous ne pouvons donc pas vivre pleinement l’illumination du divin dans un corps humain. Le maître Jésus a douté pendant son chemin de croix, le Padre Pio a été persécuté toute sa vie par le démon et a porté les stigmates du Christ. Je pense que ce qui fait la différence pour ces êtres extraordinaires et tous les autres guides c’est qu’ils arrivent à prendre du détachement et ne s’identifient pas à ce qu’ils vivent dans le positif comme dans le négatif.

La racine du mot Dieu vient de Elohim qui en fait se traduit par les Dieux avec notamment les 7 Elohim de la religion hébraïque. Pour moi, c’est comme si le divin s’agençait comme un programme informatique infini d’amour inconditionnel que nous ne pouvons pas appréhender avec notre conscience matérielle limitée.

Il existe de nombreuses théories sur ces limitations avec l’influence possible des anciens astronautes, des anunnakis ou bien encore des méfaits du fils de Sofia. Peu importe même si la science de son côté parle quand même du chainon manquant dans l’évolution de la conscience au niveau de l’Homo sapiens.

Un autre point important est que nous faisons partie de l’univers (le microcosme est le reflet du macrocosme) et qu’il existe des lois qui régissent le fonctionnement de l’univers et donc de nous-mêmes. Ces sept lois (mentalisme, correspondance, vibration, polarité, rythme, cause à effet et du genre) demandent du temps pour être comprises à un niveau autre que mental. Ensuite, quand nous arrivons à les incarner ne serait ce que quelques minutes par jour, il se produit des grands changements dans notre vie.

Utiliser la médecine spirituelle, c’est accepter que nous portons en nous une étincelle de la source de vie venue faire une expérience matérielle dans un corps de chair soumis à de nombreuses limitations, à la peur, à la souffrance et à la mort.

Nous pourrions penser que si nous apprenons à nous connaitre et à utiliser les lois universelles, nous mènerions une vie remplie de joie, de santé et d’amour.Et pourtant, parfois se produit l’inexplicable, l’accident, la maladie voir le décès. Si à un niveau spirituel tout est toujours juste, à un niveau humain, nous sommes parfois confrontés à l’inacceptable.

Après 22 ans d’études, de recherche et d’expériences, je dirais que notre libre arbitre n’existe pas vraiment et que nous avons choisi notre plan d’incarnation bien avant notre naissance en programmant notre naissance et des faits de vie par lesquels nous allons passer jusqu’à la date de notre mort. Notre libre arbitre ne s’exerce seulement qu’entre les points pré-établis que nous avons programmés. Sylvain Didelot, dans ses vidéos et ses livres, explique cela merveilleusement bien en parlant de 5 lignes de temps en moyenne que nous pouvons emprunter pour passer d’un point à l’autre. Avec son humour, il parle de la VDM (pour la ligne de merde) et le VDR (pour la vie de rêve).

Les épreuves de vie renvoient à des notions de karma et de dharma. Le karma n’est aucunement une punition mais plutôt la possibilité qui nous est donnée de franchir une étape, une sorte de prise de conscience. Ces étapes, parfois violentes et douloureuses, peuvent être modulées et atténuées.

C’est à ce niveau qu’intervient la médecine spirituelle. Pour pouvoir l’utiliser, nous devons nous faire à l’idée que nous sommes en permanence accompagnés par les plans invisibles.

Nous avons tous des guides qui veillent sur nous et à qui nous pouvons demander aide et conseils.

Je propose un jeu pour les septiques et pour ceux qui pensent que ce n’est que pour les autres. Vous allumez une petite bougie chez vous et vous posez une main sur votre coeur puis vous demandez en conscience que vos guides qui veillent sur vous se manifestent à votre présence afin de renforcer vos liens et échanges avec eux. Puis vous retournez à vos occupations habituelles en vous plaçant dans les 24 heures qui suivent en observation de vous même.

Les manifestations les plus fréquentes sont les plumes blanches à vos pieds, les pièces de monnaie par terre, de croiser un magnifique animal sauvage ou bien plus encore…

Pour ceux qui doutent encore et chez qui il faut un peu plus de temps, je ne peux que vous conseiller de lire la « prophétie des Andes » et de faire l’exercice de visualisation du corps éthérique au niveau des doigts ou d’admirer l’aura des forêts.

Maintenant que nous sommes conscients d’être des étincelles divines venues faire des expériences parfois douloureuses sur le plan matériel et d’être accompagnés de guides bienveillants et aidants, nous ressentons intérieurement ce besoin de connexion, de libération et de guérison.

Même si nous portons tous en nous la faculté de nous auto-guérir (le Maître Jésus a dit: « En vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes… », il nous arrive de faire appel à des thérapeutes pour accompagner ces soins.

Faire appel à un praticien spirituel exige d’avoir du discernement car nous touchons là l’impalpable.

Parmi les conseils que je peux vous donner c’est qu’il est essentiel de ne jamais remettre son pouvoir dans les mains d’autrui. Les soignants ne sont que des outils facilitant votre auto-guérison.

Contrairement aux soins énergétiques classiques le thérapeute n’est qu’un intermédiaire entre des énergies spirituelles et le consultant (comme les guérisseurs philippins).

En tant qu’être incarné, nous avons tous besoin de manger, d’avoir un toit ou un véhicule pour nous déplacer. Il est juste que chaque travail mérite salaire, cependant la médecine spirituelle ne peut pas s’apparenter à du business avec des prix qui doivent rester cohérents et décents.

Certains peuvent également ressentir le besoin de faire appel à des voyants ou à des médiums. Là aussi un grand discernement est nécessaire car les énergies actuelles de la Terre sont telles que l’ombre et la lumière en sont grandement renforcées. Il y a de nombreuses années, j’ai pu faire l’expérience d’un message médiumnique de l’ombre. Je peux vous garantir que cela est très déstabilisant car les subterfuges utilisés sont perfides en utilisant de vraies informations pour semer le chaos. Un message de lumière ne vous donnera jamais d’ordre ou d’injonction pour que notre pouvoir de décision reste intact et ne sera jamais culpabilisant ou jugeant. Attention aux dates annoncées car dans les dimensions supérieures l’espace temps n’est pas linéaire. Enfin, je vous conseille de fuir si l’on vous dit que vous êtes l’élu, que vous avez une mission primordiale à effectuer sur terre ou tout autre propos qui vise à flatter votre ego. La lumière est douce et juste pouvant vous remettre en question mais sans vous culpabiliser.

Je mets également en garde contre le commerce florissant de la spiritualité New Age que nous rencontrons. Des formations au prix prohibitifs ne durant que quelques jours pour obtenir un fameux titre. Un peu d’humilité est nécessaire. N’oublions pas que dans le Grèce antique ou dans l’ancienne Egypte, les initiations duraient des dizaines d’années et que c’est en grande partie grâce à leurs enseignements que nous redécouvrons aujourd’hui ce qui a toujours été.

Je vais maintenant vous révéler un secret qui pourrait changer votre vie. Ce secret est connu depuis des temps très anciens. Vous avez certainement entendu parler de la loi d’attraction et du livre « the secret » qui promet l’abondance infinie un peu « à l’américaine ». Ces techniques font appel à l’intention, la visualisation (avec les fameux murs de visualisation et chèque de l’univers) puis à ce que l’univers nous apporte en récompense (l’argent, la santé, l’amour…). Et pourtant, le plus souvent cela ne marche pas.

Dans la partie du corps énergie, les prises de conscience par un coeur ouvert étaient à privilégier par rapport à notre petit mental fermé et rigide. Ici dans le corps spirituel, nous revenons à la première loi universelle celle du mentalisme. Dans l’univers tout est de l’information qui va ensuite s’organiser en énergie et en matière. Nous parlons d’un mental contrôlé mais pas au sens de contraint. Par une intention claire est précise, nous pouvons changer notre vie et matérialiser ces changements.

La première clef de compréhension vient du fait que rien ne change de l’extérieur car l’univers reflète en permanence ce qui vibre en nous. Pour un changement de paradigme, il faut que ce changement vienne de l’intérieur de nous pour ensuite pouvoir changer notre extérieur.

La deuxième clef est d’avoir une requête claire et précise car l’univers ne répond pas au flou. Le plus efficace est aussi de se concentrer sur une seule demande.

La troisième clef est de savoir formuler une requête. Admettons que je souffre d’une maladie chronique. L’erreur classique serait de formuler: « je retrouve la santé » car avec cette formulation l’univers entend qu’ici et maintenant je suis à un point distinct de la pleine santé et répond à ma requête en me laissant hors de la santé dans la maladie. Il conviendrait de dire « je suis la santé » ou « les énergies de santé coulent dans mon corps ».

La quatrième clef est en lien avec la technique de visualisation. Nous devons avoir l’impression que le changement voulu est déjà là et que nous l’incarnons pleinement par notre visualisation. Le piège est de vivre cela comme si l’on regardait un film à la télé. Pour que cela soit efficace, nous devons être dans le film totalement actif, le ressentant dans notre corps pleinement.

La cinquième clef est la persévérance car des croyances limitantes peuvent interférer sous la forme de mises à l’épreuve. Cette technique demande abnégation par la force d’un mental dirigé sans en attendre de résultat.

En résumé: nous sommes des étincelles divines accompagnées de guides invisibles que nous pouvons solliciter à tout moment. La médecine spirituelle nous permet de faciliter les interactions avec les plans subtils dans la mesure de ce qui juste et bon pour nous. Il est important de nous rappeler que nous détenons notre plein pouvoir et que vivre dans l’alignement de ce qui résonne à l’intérieur de nous en nous inspirant des lois universelles nous permet d’accéder à un autre niveau de conscience et de soins.